Contrairement à une idée reçue tenace, les débouchés ouverts aux étudiants des classes préparatoires littéraires sont nombreux et variés et ne les cantonnent pas au seul monde de l’enseignement.
A la fin de l’hypokhâgne, certains étudiants passent les concours d’entrée aux Instituts d’Etudes Politiques (heptaconcours, IEP Bordeaux, etc.)
La plupart des étudiants ont cependant vocation à passer leur concours à la fin de la khâgne, au terme de deux années de préparation. Depuis 2011, ils passent un concours unique, la Banque d’Epreuves Littéraires (BEL) qui leur permet, en fonction de leurs résultats et de leurs souhaits, d’intégrer une quarantaine d’écoles :
- les Ecoles normales supérieures de Lyon et de Cachan : recrutant des élèves-fonctionnaires recevant une rémunération pendant une durée de quatre ans, elles ont vocation à former des professeurs, des chercheurs, des hauts-fonctionnaires.
- les Instituts d’Etudes Politiques de l’heptaconcours (Aix, Lille, Lyon, Rennes, St-Germain-en-Laye , Strasbourg, Toulouse).
- les écoles d’interprétariat et de traduction (ISIT et ESIT)
- le CELSA, qui s’adresse aux étudiants intéressés par le journalisme et les métiers de la communication.
- les écoles de commerce et de management : HEC, ESSEC, Audencia, EDHEC, EM Lyon et beaucoup d’autres
- l’ISMAPP (Institut supérieur du Management public et politique)
- l’Université de Paris IX-Dauphine (licence de science de l’organisation des marchés).
Poursuivre à l’université …
Ceux qui ne réussissent pas de concours au terme de leurs deux années de classes préparatoires ne sont pas pour autant en situation d’échec. Comme le conseil de classe est habilité à délivrer des ECTS, au même titre que les universités (60 en première année, 120 en seconde année), les étudiants peuvent rejoindre l’université en troisième année de licence. Dotés d’un bagage culturel et des méthodes solides, ils réussissent brillamment les concours de recrutement des professeurs des écoles et des professeurs du secondaire (CAPES et Agrégation), les concours de la fonction publique d’Etat et de la fonction publique territoriale, les concours d’entrée dans les écoles de journalisme, les concours préparant aux métiers du patrimoine (Ecole du Louvre, Institut national du Patrimoine). On retrouve donc les anciens khâgneux dans un grand nombre de métiers, y compris dans ceux qui ne sont pas étroitement littéraires (droit, communication, aménagement du territoire, urbanisme).