Alice : « Passée en deuxième année à l’IEP de Toulouse et en première année de master Géographie au Mirail ; trésorière dans une association de solidarité internationale, pour laquelle je suis partie un mois en Inde (sud du BIHAR) cet été… Tout cela demande beaucoup de temps, mais je m’en sors à peu près, et je crois que l’entraînement acquis en prépa n’y est pas pour rien ! ».
Clarisse : « Je n’aurais jamais cru dire cela un jour, mais je dois avouer que la prépa est une bonne formation. J’ai intégré, sur dossier et sur concours, la licence de Sciences politiques mention information et communication de l’Institut Français de Presse ».
Guillaume : « Je suis en Master de géo. Une fois à la fac, que les étudiants ne s’inquiètent pas d’aller dans des cours de certaines matières sans avoir les bases : la prépa nous apprend largement à compenser. J’ai suivi des cours de sociologie, de sciences politiques ou encore de marketing sans jamais avoir l’impression d’être perdu. Les théories, cela s’apprend quand on en a besoin, et apprendre rapidement reste l’apprentissage majeur de la prépa ».
Adiba : « J’ai intégré le magistère des TIC de Poitiers en septembre. Nous sommes 3 non juristes, venant tous 3 de khâgne (Poitiers, Paris et Tours), et sans vouloir être présomptueuse, cela se ressent vraiment au niveau de la réflexion. C’est donc plus un avantage qu’un inconvénient d’avoir étudié autre chose que du droit auparavant. De toutes manières, ce que recherche le jury d’admission, ce sont des dossiers un peu originaux. Je garde un excellent souvenir des cours en hypokhâgne, et je ne crois pas avoir retrouvé une pédagogie aussi dynamique depuis. Dans l’ensemble, tous les anciens de khâgne que je recroise sont assez nostalgiques de ces deux années à Camille-Guérin, où il y avait une vraie émulation, une vraie dynamique de groupe, ce qui est très difficile à retrouver en fac ».
Renaud : « Après un an passé à l’ENS Cachan, je suis en ce moment à Chicago pour une année à l’étranger ; j’étudie à la fameuse (oui, ça fait du bien parfois de s’envoyer des fleurs) University of Chicago, et je rédige mon mémoire de Master 1 sur Martin Scorsese. Bref, c’est le vrai bonheur, je fais des rencontres intéressantes, je découvre, je voyage … Depuis l’an dernier j’ai aussi la chance de travailler comme chroniqueur sur un site de musique « alternative », Chromatique.net. Mes années de prépa littéraire à Limoges et à Poitiers m’ont appris à être curieux et à avoir l’esprit ouvert, et je peux vous dire que depuis deux ans, ça paye ! En septembre prochain, je retrouverai normalement l’ENS pour la préparation à l’Agreg ».